Sac’h Ô bivouac, la rando solidaire et inclusive

Publié le 24/06/2025
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Il existe plusieurs façons de tisser du lien par la rencontre et le truc à Odile Ragot, présidente de l’association Sac'h Ô bivouac de Crozon, c’est la randonnée. C’est le handicap qui a poussé Odile a créé cette association pour des balades accessibles à tout le monde.



 

Odile Ragot a toujours été fan de la randonnée, en montagne principalement. Malheureusement, la vie impact parfois notre corps au point de nous empêcher de pouvoir faire ce que l’on veut et Odile doit renoncer aux randonnées, mais elle refuse de se séparer d’ingrédients essentiels : les rencontres et la découverte des territoires. Des ingrédients qui se sont raréfiés pendant le Covid et qui ont explosés quand on « nous a rendu notre liberté à se mouvoir, les gens ont ressenti le besoin de marcher » explique Odile. Mais quand on est en situation de handicap, rien n’est jamais facile. 

L’idée de permettre à toutes et tous émerge donc naturellement dans la tête d’Odile, il faut transporter les sacs, principale contrainte des randonneurs et randonneuses et de proposer des itinéraires bis. Oui, le GR34 est un joli sentier, mais pour Odile cela ne suffit pas. Il est important de montrer aussi le territoire autrement que par ses sites pittoresques, l’idée vient donc de monter aussi que le territoire est vivant par ses habitants. C’est là que l’association est aussi à dimension solidaire.

Il n’est pas question pour Odile « de faire le taxi » pour les gens et leurs sacs. D’ailleurs Odile ne perçoit aucune rémunération kilométrique pour promener des sacs d’un point à un autre. Non. L’argent demandé ne sert qu’à amortir les frais du véhicule. Et le reste, c’est du don qui sert pour une association du territoire qui est présentée aux promeneurs et promeneuses qui sollicitent Odile : "  les gens qui font le GR34 font le GR34. Point. Il n’est pas représentatif de ce qui se passe ici tous les jours. L’association existe pour que les randonneurs qui découvrent le territoire géographique, le découvre aussi par ces habitants, pour qu’ils vivent ce que nous vivons tous les jours, c’est pour cela que je leur montre le tissu associatif du territoire ".