Tiphaine réveille le passé du Finistère grâce à la généalogie

Publié le 01/12/2025
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Tiphaine Dorgère est passionnée de généalogie et elle réveille l'histoire du Finistère par ce moyen. Elle a commencé par remonter ses lignées familiales, notamment celle de sa mère en presqu'île de Crozon, et de fil en aiguille, elle s'est intéressée à des histoires locales qu'elle va nous raconter en chroniques radiophoniques.

La généalogie, c’est un loisir (ou un métier) qui permet à n’importe qui de remonter le temps et de refaire le fil de l’histoire. Chaque généalogiste à ses propres
méthodes, son propre parcours.
La plupart du temps, nous partons de nous pour remonter le plus haut possible notre lignée, c’est-à-dire que nous recherchons les documents qui permettent de retracer la vie de nos ancêtres directs.

Des actes d'état civil et le Centre de généalogie du Finistère

 Quels sont ces documents ? Quand on commence la généalogie, on part d’abord des actes d’état civil. Les actes de naissance, de mariage et de décès qui sont disponibles pour les années antérieures à 1924 en ligne, sur le site des archives du Finistère.
Quand nous n’avons que peu d’informations pour débuter, il existe plusieurs solutions. Tout d’abord, vous pouvez adhérer au CGF (Centre de généalogie du Finistère). Ses membres font un travail formidable, car ils alimentent continuellement un site internet permettant de retrouver simplement tous les documents concernant un individu uniquement avec un nom, un prénom ou une date.  Plus on est précis, plus vite, on trouve ce que l’on cherche évidemment, mais ça rend tout de même les recherches beaucoup plus rapides que de rechercher page par page dans les registres manuscrits.
Si vous aimez rechercher toutes les informations de A à Z comme c’est le cas de Tiphaine, il existe aussi depuis environ 1800 des tables décennales où nous pouvons retrouver la date d’un acte seulement avec le nom du village et un nom de famille.
Dans tous les cas, c’est un loisir passionnant et qui ne coûte pas cher, car beaucoup de documents (et particulièrement en Finistère) sont disponibles en ligne gratuitement.

Enquêter sur le passé des gens du Finistère et se laisser surprendre 

Tiphaine aime la généalogie pour les surprises : elle ne sait jamais ce qu'elle va trouver, où une piste va la mener. Elle ne s'en tient pas aux dates de naissance, de mariage et de décès, elle souhaite creuser l’histoire de chaque individu pour en apprendre un maximum sur sa vie. Savoir ce qui le ou la différencie des autres, les événements qu’il ou elle a pu traverser et mettre la focale sur la grande histoire des gens ordinaires.

C'est ainsi qu'elle a découvert des histoires originales. Dans toutes les histoires familiales, il y a des destins hors du commun. Celle de son père l’a amenée à un procès pour sorcellerie dans un petit village de Mayenne au XVIIIe siècle par exemple. Celle de sa mère est marquée par la prostitution à Brest, des enfants abandonnés en presqu’île de Crozon et des mutations de territoires.

Une chronique généalogique d'histoire "micro" locale du Finistère

En ce moment, ce qui la passionne, ce sont les histoires qui sont justement liées à ce territoire : la presqu’île de Crozon et l’Aulne, maritime ou non. Des destins de gens
ordinaires qui ont vécu des choses extraordinaires et qui nous en apprennent plus sur notre quotidien avec des questions : pourquoi des dizaines d’orphelins ont été mis en nourrice à Telgruc-sur-Mer quelques années avant la première guerre ? Comment les naufrages des bateaux au large de la presqu’île alimentaient un grand trafic qui profitait à de nombreux habitants ? Comment les habitants des différentes communes ont vécu la Seconde Guerre mondiale ? Ou encore, comment l’auteur Anatole Le Braz a permis de mettre en lumière nos ancêtres, leurs coutumes et traditions ?

Tiphaine répondra à ces questions dans sa chronique généalogique à partir de janvier 2026 sur Transistoc'h.